La philosophie

« Diwan, la force d’un réseau solidaire » s’intitule la page de présentation de l’association Diwan. Ce sont de fait des forces peu communes qui ont permis l’émergence et le développement des écoles immersives Diwan, qui viennent de fêter leurs 40 ans. « Elles ont, d’une part, contribué à la revitalisation de la langue bretonne et, d’autre part, permis un essor culturel et artistique en breton » analyse par ailleurs Fanny Chauffin, docteure en breton celtique, dans son ouvrage « Diwan, 40 ans déjà ! » (éd. Yoran embanner, 2017).

Historique

« Fin 1976, une poignée de personnes, regroupées autour de Reun l’Hostis, lance un projet d’école associative tout en langue bretonne, dont la première classe maternelle ouvre le 23 mai 1977 à Lampaul-Ploudalmézeau, avec seulement cinq élèves. Quarante ans plus tard, Diwan est devenu un vaste réseau, qui comprend une quarantaine d’écoles, une demi-douzaine de collèges, un lycée, et qui scolarise plus de quatre mille élèves. »

Extrait de la préface « Diwan, un univers foisonnant » rédigée par Ronan Le Coadic, professeur de culture et langue bretonnes à l’université Rennes 2, pour l’ouvrage « Diwan, 40 ans déjà ! » (éd. Yoran embanner, 2017) de Fanny Chauffin, docteure en breton celtique.

Charte

Adoptée en 1977, année de la création de Diwan, la Charte fait partie des textes fondateurs, avec les statuts de l’association révisés en 2016 et la convention de réseau adoptée en 2011.

« La Charte des écoles Diwan témoigne d’une conception heureusement élargie du principe de laïcité, à la fois classique (le respect de la diversité des pratiques religieuses) et culturelle (l’indépendance de toute inféodation, de quelque ordre qu’elle soit). »

écrit Philippe Lazar dans le numéro 30 de la revue Diasporiques, éditée par la Ligue de l’enseignement. Philippe Lazar était l’invité du congrès de Diwan en avril 2015, il avait alors échangé avec les membres du réseau à partir des idées développées dans son livre intitulé « Autrement dit, laïque » (éd. Liana Lévi, 2004).