Kroget en dro ar raktres a oa bet lakaet e-plas warlene gant Tomaz, kelenner war an istor ha Maïa Baron, liseadez-bet, prezidantez ar gevredigez Karantez Akap Metum. Kinniget'zo bet d'an eilveidi o-doa c'hoant skrivañ lizhiri da dud yaouank e Yaounde e-pad ar bloaz. An dermedini o-doa kemeret perzh er raktres daou vloaz'zo a gendalc'h ivez gant ar genskrivañ. Pal ar raktres a zo krouiñ liammoù war hir-dermen ha kaout un eskemm etresevenadurel. Maïa a zo deuet da gejañ gant al liseidi evit displeg dezho ivez c'hoantoù ar gevredigez krouet ganti: sikour raktresoù'zo, en o-zouez adsevel ur skol dirapar e Vatanga Bras, e kichen Kribi. Un devezh eskemm a vo aozet gant al liseidi e fin ar bloaz el lise gant stalioù a bep seurt evit lakaat war wel an daou sevenadur: boued, sonerezh, dañs... Kaset e vo al lizhiri gentañ a-benn nebeut d'ar genskriverien, gortoz a ra al liseidi o respont a teuio e miz Genver.
Evit gouzout hiroc'h war ar gevredigezh
Le projet d'échange avec le Cameroun, initié l'année dernière par Tomaz, professeur d'histoire, et Maïa Baron, ancienne élève du lycée et présidente de l'association Karantez Akap Metum, a été relancé. Les élèves de seconde qui le souhaitent ont engagé une correspondance avec des adolescents de Yaounde. Les élèves de terminale, quant à eux, l'ont poursuivie. Le but du projet est de créer des liens interculturels entre les deux pays. Maïa est venue rencontrer les élèves au lycée pour préciser les objectifs de son association: venir en aide à certains projets, et notamment participer à la reconstruction d'une école au Grand Batanga près de Kribi. Une journée d'échanges sera organisée avec les élèves à la fin de l'année scolaire. Des ateliers seront proposés pour mettre en valeur les spécificités de chacune des cultures: cuisine, musique, danse.... Les premières lettres seront envoyées d'ici quelques jours. Les lycéens attendent déjà avec impatience les réponses de leurs correspondants qui arriveront en janvier.